Le Comité des Enfants se réunit pour la Journée internationale des familles

À l’occasion de la journée internationale des familles, les jeunes du Comité des Représentants des Enfants se sont réunis pour parler de la famille et de leur avis sur l’égalité des chances entre les filles et les garçons au sein d’une même famille.

En 1993, les Nations Unies ont proclamé le 15 mai : Journée internationale des familles. Consciente du rôle essentiel des familles dans la réalisation d’un bon nombre des Objectifs du Développement Durable, l’ONU offre le temps d’une journée l’occasion d’aborder ce thème dont les enjeux restent majeurs. A cette occasion, les jeunes membres du Comité des Représentants des Enfants se sont réunis autour du thème de la famille, et ont donné leur définition de la famille malgache.

Tous les membres du Comité n’ont pas la même définition de la famille, mais une chose est sûre, pour tous les enfants, une famille, c’est là où on se sent bien et en sécurité. Pour Claudia, Chamsdine, et Faïza, la famille ce sont les personnes proches comme le père, la mère, les frères et sœurs, mais aussi les grands-parents, oncle et tantes. Pour Raynah et Judicaël, la famille ce sont « les personnes qui ne vous laisseront jamais tomber dans les moments difficiles ».


« Une famille devrait être un lieu d’amour pour chacun. Elle devrait donner à tous la même chance d’aller étudier et de trouver un travail sans distinction de genre » selon Clorinda. Guillaume est du même avis. Il a ajouté que le fait de favoriser plus les garçons que les filles n’est plus une mentalité de nos jours. Seules les familles vivant loin de la ville et du développement prônent encore cet état d’esprit.

Même si leur avis reflète l’évolution des mentalités en cours, les familles malgaches restent un lieu où se produisent encore de nombreuses violations des droits des femmes et des filles, où les inégalités entre les sexes sont courantes.

Pour lutter contre ces violences, Cœur et Conscience met en œuvre des actions pour faire valoir l’égalité des droits au sein des familles sans distinction de genre à travers le Comité des Représentants des Enfants, l’Assemblée de Pères Responsables, afin que les enfants puissent grandir et s’épanouir dans leurs familles respectives.

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