Une année de bénévolat à Madagascar

Diego Suarez, janvier 2014

Début août, Minna a intégré le service pédagogique de l’association et développe son activité avec l’appui de l’équipe malgache sur place : accueil des enfants parrainés, distribution de manuels et de fournitures scolaires, règlement des écolages et collaboration avec les directions et enseignants des écoles partenaires de l’association pour suivre l’évolution scolaire des enfants.

La scolarisation des enfants parrainés est au centre des priorités de Cœur et Conscience. Les défis sont nombreux dans ce pays où l’UNICEF estime qu’environ un million d’enfants ont été déscolarisés ces dernières années en raison de la crise que traverse le pays. Le paiement des écolages et des fournitures représente souvent une dépense trop importante pour le budget familial.

Grâce au parrainage proposé par Cœur et Conscience, des centaines d’enfants ont retrouvé le chemin de l’école à Diego. Pour Minna, la priorité pendant cette année sera d’apporter un soutien pédagogique aux enseignants des écoles partenaires et un suivi aux enfants parrainés éprouvant des difficultés dans leur parcours scolaire.

« Je souhaite, cette année, mettre mes compétences pédagogiques au service des enseignants afin de leur permettre d’aborder plus sereinement l’enseignement dans des classes à très fort effectif, sans avoir recours à la violence et tout en faisant intervenir les élèves de manière active et le plus souvent possible », témoigne Minna.

Lors de la réunion annuelle organisée par le service pédagogique de Cœur et Conscience pour les écoles partenaires, plusieurs directeurs et responsables pédagogiques se sont montrés très ouverts à suivre une formation sur la mise en place d’une pédagogie non-violente :

« Nous aimerions vraiment que vous nous donniez des outils pour gérer nos enseignements sans avoir besoin d’avoir recours à la violence et des techniques pour mettre en place des sanctions efficaces »  M. Léva, responsable pédagogique de l’école Farandole.

Le défi est important car le recours à la violence est encore très répandu dans les classes malgaches. Mais avec l’appui de professionnels et de bénévoles engagés comme Minna et sa famille, ce long combat pour l’éducation non-violente fait tous les jours un peu plus de chemin.

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